








À une quinzaine de kilomètres de la côte sud du Finistère, l’archipel des Glénan déploie ses îles, îlots et récifs au cœur d’un lagon aux allures tropicales. Eau cristalline, sable blanc, lumière éclatante… Composé de neuf îlots principaux et d’une multitude d’écueils, l’archipel s’étend autour d’un lagon central à l’abri des vents. Parmi les îles les plus emblématiques on retrouve notamment :
Saint-Nicolas : Cœur touristique de l’archipel, c’est ici que l’on débarque pour une promenade sur les plages en suivant les sentiers balisés.
Penfret : Anciennement habitée, elle abrite aujourd’hui un centre nautique et un sémaphore.
Drénec : Sauvage et paisible, un lieu apprécié des amoureux de la nature.
Bananec, Guiriden, Cigogne, Loch : Autant d’îles aux noms évocateurs, chacune avec son caractère.
L’archipel est classé Zone Natura 2000, reflet de sa grande richesse écologique. Il est le refuge de nombreuses espèces végétales et animales, tant sur la terre ferme qu’en mer.
Et avec un peu de chance, on peut apercevoir des phoques gris, des dauphins, voire le requin pèlerin, un géant paisible menacé d’extinction au niveau national. Découvrez nos autres espaces naturels protégés !
Des vestiges mégalithiques attestent de la présence de l’Homme dès le néolithique. Pendant des siècles, l’activité marchande des ports du Finistère Sud a attisé les convoitises. Les Glénan étaient le repaire idéal pour les pirates venus d’Angleterre et des Pays-Bas. Au cours du XIXe siècle, la pêche a connu un essor considérable avec la construction de sécheries de poissons et de viviers de crustacés. La construction d’une usine à soude sur Le Loc’h, à la fin du XIXe siècle, a marqué l’histoire industrielle des Glénan. Le goémon ramassé à proximité y était brûlé pour fabriquer de la soude, vendue ensuite aux industries du continent.
Un paradis… sans habitants permanents.
Aujourd’hui, personne n’y vit, mais beaucoup y viennent… De nombreuses activités humaines s’y déroulent pourtant. Chaque année, depuis 1947, l’école de voile des Glénans véritable institution, accueille de nombreux stagiaires sur les îles. Pour les pêcheurs de bars, lieux jaunes, maquereaux, etc… les Glénan sont un formidable terrain de jeu.
L’archipel abrite l’un des plus grands bancs européens de maërl.
Eau cristalline, sable blanc, lumière éclatante… Ce décor de carte postale qui a valu au site l’appellation « caraïbes bretonnes » doit sa beauté à un fond granitique clair et à la présence de maërl, une algue rouge extrêmement calcaire qui participe à la pureté des eaux et donne au sable fouesnantais sa blancheur « ultra bright » en se décomposant.